Les courses automobiles étaient à la mode à cette époque. Les courses Paris-Trouville, Paris-Amsterdam, Paris-Lilles etc… prenaient leur départ en fait en forêt de Saint-Germain. L’Etat commença à s’y intéresser car les accidents se produisaient régulièrement. La vitesse était limitée à 20km/h en ville et 30 en campagne. Mais les automobilistes ne se gênaient pas pour traverser l’avenue de Paris à 50 km/h.
Les dérogations permettaient aux concurrents de « marcher à leurs risques et périls aux vitesses exceptionnelles que comportera la course”. Or ce 15 avril 1900, un accident eu lieu lors de la course Paris-Roubaix. Deux voitures roulant à 50 km/h s’engagèrent trop rapidement dans le rond-point de la Croix de Nouailles, sortirent de la route et foncèrent sur un terre-plein où était amassée une foule d’environ 200 spectateurs. Bilan : 4 blessés et les pilotes présentés au tribunal correctionnel pour blessures involontaires. Une décision fut prise pour les courses suivantes. Des gendarmes furent postés tous les 500 m. Ils devaient agiter des drapeaux verts devant les coureurs dépassant la limite de vitesse fixée par le règlement de la course. Le drapeau dressé, si le gendarme au poste suivant constatait que le coureur n’avait pas diminué sa vitesse, ce dernier était stoppé et une contravention était dressée.