Creusées dans le calcaire tendre, les grottes de Jonas (Saint-Pierre-Colamine, Puy-de-Dôme, 63) en entièrement été créées par la main de l’homme.
Les premières traces sont celtes (- 400 avant J.C) avec la présence d’un autel celtique.
Pendant des centaines d’années, les autochtones de la région ont taillé dans la roche, créant des abris troglodytes.
Au Moyen-âge, les grottes furent occupées par des moines catholiques qui construisirent des chapelles, de nouveaux quartiers d’habitation et des pièces à usage divers pour créer une sorte de monastère à flanc de montagne.
La falaise fait 500 mètres de long sur 100 m de haut. La partie Est était habitée par le seigneur, alors que la partie nord était occupée par les villageois et les animaux. Composé d’environ 70 pièces aménagées dans le tuf sur cinq étages, ce village pouvait abriter 600 personnes composées de moines, militaires et paysans.
La plupart des pièces disposent de fenêtres taillées dans la roche, et certaines sont décorées de fresques religieuse médiévales, encore visibles à ce jour.
Les grottes furent ensuite investies par des chevaliers qui les utilisaient comme fortifications militaire, y ajoutant des structures défensives en bois transformant ainsi le monastère troglodyte en forteresse. Les guerres féodales terminées, les grottes en été abandonnées.
L’église et les grottes de Jonas ont été classées au titre des monuments historiques en 1886.
Sources : Atlas Obscura Joshua Foer, Dylan Thuras, Ella Morton. Wikipedia