Les braconniers étaient sévèrement punis quand ils chassaient dans la forêt de Fontainebleau.Sous François Ier, les peines prévues allaient jusqu’aux galères à la troisième récidive et, si les braconniers persistaient, jusqu’à la pendaison.Ce n’est qu’en 1791, que la peine de fouet pour délit de chasse fut abolie.
Lors des grandes chasses,la curée s’effectuait parfois dans la cour ovale que l’on peut encore visiter. Elle se faisait avec solennité, telle que la décrivait Erasme dans son Éloge de la Folie:”Après avoir tué un animal, ils prennent un plaisir étrange à le dépeçer. Les vaches et les moutons peuvent être découpés par le boucher, mais un animal qui a été tué à la chasse, ne peut être découpé que par un gentilhomme qui jettera à terre son chapeau,tombera dévotement sur ses genoux et, tirant un couteau spécial, disséquera toutes les parties de la bête sous le regard admiratif de l’assistance “.